Un projet un peu fou mais réfléchi
Cette année, nous avons décidé de faire le pari de soutenir Sasha Lanièce dans son aventure : prendre le départ de la prochaine Mini Transat, une course transatlantique en solitaire sur des petits voiliers de 6m50. Vous devez vous dire que nous sommes fous de nous embarquer dans ce projet. « C’est pas faux » comme dit un sage 😉, mais pas totalement.
Nous avons souhaité soutenir Sasha pour tout ce que nous partageons avec elle, et pas seulement son sourire à toute épreuve, sa belle énergie, son humour ou ses valeurs de solidarité et de persévérance. Comment ça ? Quels peuvent bien être le point commun entre l’informatique, le domaine scientifique, dont elle est issue, et le course au large ?
Une aventure pour partager nos valeurs de proximité et de durabilité
Pour commencer, son entreprise est basée à Saint-Briac, comme PC agility. Vous savez comme nous tenons à notre implantation et à notre ancrage sur le territoire de la côte d’Émeraude.
Nous partageons aussi avec Sasha l’envie d’agir, à notre échelle, pour la préservation de l’environnement en général et du milieu marin en particulier. Comme elle le dit si bien « si personne n’est parfait, on peut tous faire notre part de colibri ». En réduisant nos déchets, en réutilisant, en réparant, en recyclant, en récupérant pour d’autres usage (upcycling ou surcyclage)… Et tout ce qui permet de préserver la planète, les ressources en matières premières et de réduire l’usage du plastique si nocif, notamment pour les océans.
Une aventure pour favoriser la mixité professionnelle
Mais ce n’est pas un hasard si nous avons choisi de faire cette annonce aujourd’hui, le 11 février. C'est la Journée internationale des femmes et des filles de science.
Avant de se lancer dans la course au large, Sasha avait une carrière scientifique. Elle était chercheuse, ingénieure des Arts et Métiers et Docteur en Physique de l’École Normale Supérieure de Paris. Or moins de 30% des scientifiques dans le monde sont des femmes (seulement 33% en Europe). Dans le milieu de la course au large elles ne sont que 6%. Le constat est le même dans l’informatique et le numérique, où les femmes ne représentent que 27% des salariés. Nous pourrions y ajouter de nombreux autres exemples, comme le fait que seulement 36% des entrepreneurs sont des femmes.
Tout comme nous, Sasha est « désespérée de voir les jeunes femmes déserter ces professions ». Les femmes subissent encore très largement les stéréotypes. « Une méconnaissance de ces métiers […], un manque de représentation et la peur de se lancer… ». Nous nous retrouvons donc totalement dans sa volonté de valoriser la mixité professionnelle et « l’intégration des femmes dans les milieux professionnels masculins, comme (à tout hasard) la voile, la recherche, […] l’ingénierie »… ou l’informatique.
Une aventure pour rêver... et agir
Et, il faut bien le dire, c’est aussi pour le plaisir que nous avons souhaité participer à cette belle aventure. Nous rêvons tous les deux devant ces marins qui s’élancent tous les 4 ans de Saint-Malo pour la Route du Rhum. Avec Sasha, nous touchons ce rêve du doigt. On oublie trop souvent que rêver, c’est la toute première étape d’un projet et que c’est ensuite qu’il se construit dans la réalité. Nous espérons pouvoir continuer et renforcer notre partenariat avec elle dans les prochaines années. A nous de construire la réalité et de développer PC agility, pour rendre cette réalité possible !
Qui sait où nous pourrions être en 2026 ?